Dérive autoritaire ?

Nous sommes à mi-juillet 2021, le gouvernement du moment fait de nouvelles annonces de politique (« sanitaire ») sécuritaire.

Je ne m’arrête pas sur la situation réelle ni sur la relation que les nouvelles mesures disent entretenir avec l’annonce de Jupiter.

Comme bien d’autres, je constate diverses tendances très menaçantes au sein du pouvoir politique et économique, aux niveaux national, européen et mondial.

Je vois d’abord la crispation autour du pouvoir de ceux qui prétendent en disposer à leur guise, accompagnée de lubies de solutionnisme juridique et de solutionnisme technologique, avec une forte tendance à tout sacrifier pour les lobbies (copains) nationaux et transnationaux.

(Sans m’attarder sur les visions du monde prétendant conditionner la société comme une ruche bien ordonnée, les histoires de domination légitime du plus fort, la cupidité et la soif de pouvoir dites « libéralisme économique », et autres démarches anti-humanistes, parfois au nom d’une religion, affichée ou non.)

Ils croient gagner contre les peuples en multipliant les lois et institutions qui nous grignotent notre pouvoir. Ils croient gérer toutes les situations avec de gros fichiers, des sites web et de l’in-intelligence artificielle. Quand les peuples tentent de manifester la moindre opposition en réclamant leurs droits démocratiques, ils envoient les forces armées (police et gendarmerie, voire RAID et compagnie, dans certains pays les balles réelles devancent les flash-balles).
Il faut avoir déjà participé à une manif LÉGALE ET NON-VIOLENTE POUR LA DÉMOCRATIE pour se rendre compte de la violence, cynique, de la réponse répressive (ici, traité de Lisbonne, indignés, Tien an men, nuits debout, Palestine, gilets jaunes…), y compris médiatique (mensongère).

Mais finalement, ce qui nous sauve, c’est la lente prise de conscience des populations, y compris militaires dans certains pays, et la bêtise pleine de contradictions des dominants (tel Sarko qui prétendait « nettoyer les banlieues au Kärcher », mais diminuait les moyens de ses services de répression).

Les dernières régionales semblent indiquer que la menace « c’est nous ou l’extrême droite » fonctionne moins bien. Peut-être parce qu’on a chaque fois plus de mal à distinguer le « nous » de « l’extrême droite »…

À cela s’ajoute le paradoxe du contrôle : plus tu veux contrôler, plus il te faut de contrôleurs, mais plus tu as de contrôleurs, moins tu contrôles. Cela s’applique également avec les systèmes de contrôle informatiques, dont les règles basiques produisent des tonnes d’exceptions ingérables à l’échelle d’une population.

Malgré tout, pour le moment, l’arsenal juridique et technologique se resserre autour des simples citoyens, et les plus démunis sont chaque fois plus harcelés, désespérés voire même affamés ou poussés au suicide, y compris dans l’entreprise.

Les frontières n’existent que pour (en fait contre) les pauvres, les classes supérieures les franchissent très bien, et sont chez elles partout.

Je n’ai que peu illustré mon message pour faire court, mais il y a largement de quoi argumenter chaque phrase et bien plus à dire (OTAN, OCDE, FMI, G7, marchands d’armes…).

Pour ce qui est des réponses à ce cheminement de nos sociétés, je crois qu’il nous faut continuer de dire comment nous voyons un avenir humaniste et proposer (et intégrer) des activités dans cette direction. Il me semble qu’à moyen terme de petites activités bien orientées seront plus utiles qu’une grosse activité de dénonciation. Simple avis personnel. Ces questions sont très bien traitées dans les « Lettres à mes amis » de Silo (ICI, Silo.net).

À propos de Sariel

Chasseur de démons depuis ma naissance.
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